Coulisses de mes exploits... obscènes

Publié le par pascal-querou-auteur

 

 

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Quand nous remontâmes tout le train pour joindre le wagon-restaurant, elle me précédait dans les couloirs branlants de la rame, d’un pas qui restait altier et déterminé. Vêtue d’une jupe droite en coton noir qui tombait au milieu de ses cuisses fuselées. Elle était chaussée d’escarpin et portait un chemisier blanc cintré sur une belle poitrine ronde. Son parfum, Rive Gauche, mélangé à l’odeur de sa peau s’évaporait de ses longs cheveux noirs. Et se répandait comme une caresse dans mes sinus. Je la désirais, et marchais dans son sillage à quelques centimètres d’elle comme ensorcelé. Par moment la rame se cabrait... Et de violentes secousses nous déséquilibraient. Nos corps se frôlaient comme si déjà ils se savaient complices. Et lorsqu’elle s’arrêtait devant les lourdes portes coulissantes qui séparaient chaque voiture pour me laisser ouvrir. Mon buste tendu se collait tout naturellement contre elle durant de longues secondes…

Publié dans Extraits

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